• Angoisse, angoisse de mes nuits,
    Ce visage, tu le reconnais ?
    Oui, angoisse, toi, celle que je fuis,
    Celle qui lacère mes pensées,
    Chaque pas loin de toi me rapproche du doute,
    Chaque vertige m'éloigne de la réalité,
    Comme si mon destin avait déjà épousé ta route,
    Je subis, je m'abaisse, et peu à peu je perds pied...

    Désillusion, désillusion de la vie,
    Ce regard t'est familier ?
    Cette voix qui à jamais souffle " tragédie "
    Résonne en moi comme les mélodies du passé.
    Cachée dans mon coeur, tu ne te laisses pas attendrir,
    Seule, tu vis dans l'ombre de ta soeur l'Illusion,
    Attendant ton heure, sans risque de souffrir,
    La mort étant ton unique pulsion...

    Mort, mort de ce que j'étais,
    De l'innocence qui émanait de mon âme,
    Aimes-tu cet être métamorphosé ?
    Ce personnage qui, telle une flamme,
    Se consume à la moindre de ses passions ?
    Cette dissociation de soi diluée dans une vie fantasmée
    Suscite alors de vives réactions,
    Mais que faire lorsque la vie est une mélancolie masquée ?


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  • J'ai comme l'impression que plus je me pose de questions, moins je comprends les choses. Il y a cette personne, insensible, qui a grandi en moi, au fil des rancoeurs, des déceptions, des coups durs : mais ce n'est pas moi. Même lorsque je me regarde dans un miroir, j'ai du mal à reconnaître celle que je vois. Comme si je m'étais étrangère. Cette personne est le fruit de l'incompréhension, du rejet, de la haine qu'Emilie éprouve. Mais c'est comme si des personnes différentes habitaient son corps.

    Elle aime, elle déteste; elle est émue, elle est déçue; elle se protège, elle s'expose; elle cache le mal en faisant le bien. Avez-vous déjà eu l'impression que chaque pas vers la vie nous rapproche d'un gouffre sans fond ? L'impression que rien ne s'arrangera jamais ?


    Je garde toujours l'espoir qu'un jour, je n'aurai plus à penser ces choses, mais l'heure est aux regrets et à l'amertume...

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  • J'ai mis tout plein de couleurs ... Ca fait peur hein ?

     

     

    De tfaçon je marde le monde... Et le monde me le rend bien. ^^ 


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  • Ce soir, j'ai besoin d'écrire. Non pas que je vais mal. J'ai déjà connu pire. Mais je suis de plus en plus blasée. Les
    envies se font rares. Je me referme. Et le pire dans tout ça, c'est qu'en me refermant, j'arrive a trouver en moi même, ce que je trouve dans les autres. Je pourrais me priver de parole. Mais je ne le fais pas. Car cela ne ferait qu'exacerber ma folie. Mon excentricité.
    De peur d'éprouver de l'affection pour les gens, je les déteste et fait tout pour que la réciproque se produise. Seules quelques personnes échappent à la règle. Car je ne peux pas les détester. Ils ont trop fait pour moi pour que ca se produise.
    Je voulais aussi vous faire part de mon point de vue sur l'hypocrisie. On en discutait avec Kitty, et Morri, un jour. Mais au fond qu'est-ce ? Une pseudo-gentillesse déguisée. Tout dépend alors de la situation.
    Je ne suis pas la même avec tous. Je suis méchante sur les forums. Tout ce qu'il y a de plus execrable. Je n'éprouve aucun remords en faisant le mal. C'est atroce de dire ça. Mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est plus fort que moi.
    Et lorsque je subis un affront, ou une saute d'humeur, je bloque. Je commence à ruminer, je deviens froide, je m'éloigne. Et j'ai du mal à faire le premier pas ensuite. Passons.
    L'hypocrisie pour moi, c'est une forme de politiquement correct qui ne repose sur rien, a part une vicieuse et fallacieuse gentillesse. Le mot hypocrisie vient du grec " hypokrisis ", qui signifie acteur, plus précisement " mettre un masque ". Je suis gentille, compréhensive avec mes amies, mais plutot secrète sur mes pensées noires. Je suis vile, détestable ( oui car à ce qu'il paraît j'aime bien me " donner une image " ) avec les gens quand j'écris, sur les forums en particulier. Cela fait-il pour autant de moi quelqu'un d'hypocrite ? Peut être. Si c'est mettre un masque pour dissimuler ses plaies, alors appelez moi Hypocrite.
    De toute façon, on ne peut jamais connaître une personne totalement. Ne pas avoir de secrets. Je suis secrète à l'oral, mais expose ma vie au grand jour par l'écrit.

    Etrange, nan ?

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  • Comment expliquer rationnellement que la solitude dépressive m'apaise ? Que lorsque je suis en colère, j'éprouve un certain plaisir à l'être ? Que j'aime la souffrance que me provoque son absence ? Personne n'est à même de le savoir. Comme si j'avais perdu mon identité. Je suis tourmentée, sans cesse angoissée. Toujours cette peur du lendemain. De ce qui pourrait arriver. De ce qu'on pourrait me dire. Et ce silence qui me fait peur. Qui veut tout et rien dire... Aucun mot n'est prononcé, que déjà tout est compréhensible.

    Je voudrais tout connaître. Sans cesse envie d'en savoir plus. D'enrichir ma culture. Envie de voyager. Pour compenser mon manque d'identité personnelle...

    Je suis Mimi pour lui. Je suis Mimi pour elles. Je suis Callie pour eux. Mais j'ai toujours cette peur de me dévoiler complètement... Et puis aussi, pour se dévoiler totalement, il faudrait se connaître entièrement. Ce qui est humainement impossible.

    Mais je connais aussi des jours heureux. Tellement épanouie, que j'ai envie de figer l'instant à jamais. Malheureusement, je n'en profite jamais totalement parce que je ne peux m'empêcher de penser à demain... Je ne suis pas encore une fille " Carpe Diem ". Je me pose beaucoup de questions. Trop de questions... Auxquelles je tente de répondre en lisant des bribes intellectuelles... Mais qui au fond, me poussent à me poser encore plus de questions. Serais-je devenue mature si je n'avais pas eu ces sombres périodes ? Je ne pense pas.

    Si c'est le prix à payer, alors devenons adultes une fois pour toutes...

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