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    Melo' était couchée dans l'herbe, le corps totalement détendu, l'esprit diffus. Elle voyait ces cumulus défiler... Agréablement. Angéliquement. Défiler comme les souvenirs heureux de sa vie... Melo' eut un petit sourire candide.
    De ses mains, elle parcourait l'herbe qui se déssechait sous la chaleur oppressante. Le voyage dans les yeux, le desespoir entre les mains, elle pense. *
    Le bonheur m'est interdit... Car j'ai vendu mes charmes au diable. *

    Elle pense à tout et à rien. Tantôt Son visage surgit, aussitôt il disparaît pour laisser place à l'amertume qui la submerge. Elle ferme les yeux pour oublier. Pour refuser cette réalité. Pour chasser cette image angélique qui lui morcèle le coeur à chaque instant. Elle revoit dans le ciel azuré, deux visages indistincts. Elle revoit la relation intense qui les liait. Cette complicité qui faisait d'eux des êtres indissociables. Elle esquisse un léger sourire. Elle laisse même échapper un petit gloussement, se remémorant leurs taquineries d'antan. *
    Pourtant tout est comme avant. Tout est mieux ainsi. Tout va beaucoup mieux. Mais pourquoi ce besoin de plus ? *

    Davko lui avait redonné la vie. Insufflé un bonheur inaltérable. Mais la magie n'a pas duré. Melo' peut surmonter ça. Mais souvent Melo' se laisse aller à des " Et si... "

    Soudain ses yeux à travers ses yeux à demi-clos, en raison du soleil aveuglant de Localo, Melo' apercoit flouement une silhouette. Un corps figé dans le néant désertique. Se refusant à ouvrir les yeux, son coeur palpite... Boum. Boum. Ses mains se crispent, son souffle se fait haletant, ses gestes indécis et hésitants... *
    Ouvre les yeux Melo'. Ouvre tes yeux au monde. *

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  • Après une discussion sérieuse avec ma chi ( ^^ ui ui ), je me suis mise à réflechir au net et à ses impacts.

    Vous allez sûrement trouver cette reflexion étrange car un peu paradoxale. En effet comment peut-on se sentir blessé par quelqu'un que nous ne connaissons qu'à travers une fenêtre MSN ? Oui, une personne que nous ne voyons pas, que nous ne connaissons au final pas totalement car elle laisse entrevoir ce qu'elle veut bien montrer.

    Eh bien, si, c'est possible. Il est possible que certains mots attendrissent, comme d'autres peuvent blesser moralement. Même si ce ne sont que des mots. Des mots dans une fenêtre, qui peuvent avoir un impact plus important que vous ne le pensez. Personnellement, la principale source de mes remises en question, déprimes et autres états d'âme venaient de mes relations-internet. Sans lui, je n'aurais pas changé, pas autant mûri. Mais je ne serais aussi, pas devenue aussi sombre...

    Petite reflexion sur ma vie.

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  • Les mots sont ma souffrance. Les mots sont ce que je ne peux dire de vive voix.

                                                                         Mais hier les mots m'ont libérée...

                   Légèreté.                                                              Compréhension.

                                    Comme si tout était devenu clair...

    Je n'arrive pas à expliquer comment ça a pu changer. Parce que j'ai pu mettre un mot sur ce qui n'allait pas.

                                                                         Merci pour votre soutien.


                                                                                     J'ai presque retrouvé l'espoir de m'en sortir...

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  • Je pense qu'il faut passer par l'extrême desespoir pour pouvoir un jour redevenir heureux. Ou l'être tout simplement. Connaître la souffrance. Qu'il faut avoir senti cette douleur pour pouvoir " rebondir " à nouveau...

    Et au fond jme dis que ca peut pas être pire. Que ca peut plus être pire. Je pleure pour tout et rien. Parce que mon coeur me mène la ou je ne veux pas m'approcher. Parce que mes sentiments contredisent ma pensée. Parce que je suis une éponge à sentiments. Parce que je n'arrive plus exactement à bien exprimer les choses.

    Et j'ai pensé a lui... Trop pensé à lui. Mais il ne le sait pas. Il ne sait pas que je parle de lui... Et il ne le saura surement jamais.

    Quand je sors, les choses m'émeuvent, je me sens vivre. Mais quand je me retrouve seule, les choses deviennent fades... Je ne reste éveillée que pour ne pas faire face à des rêves incessants. Récurrents.

    Je fuis les gens. J'ai peur d'éprouver des sentiments doux envers les gens... Je suis celle que j'ai voulu être. Mais je ne me reconnais plus. Personne ne me reconnaît dans mes écrits sombres. Pourtant c'est moi. Celle qui se soucie de tout. Qui est sensible à tout et n'importe quoi. Celle que vous devriez mépriser. Celle qui ne pense qu'à elle. Qui met un masque quand elle veut avoir ce qu'elle veut. Qui ne regrette qu'à moitié ses mauvais actes et paroles. Oui je m'automéprise.

    Des fois, jme dis que ca en vaut peut être la peine. D'autres fois, non. Les idées sombres m'inondent, m'aspirent, m'envahissent. Et laissent des séquelles appelées pessimisme. Gros pessimisme qui m'empêche d'aimer ce que je fais. Ce que je dis parfois. Ca fait mal. Une simple contrariété peut me déclencher une tristesse monstre. Comme l'effet papillon.

    Je n'attends plus rien, de personne. Comme l'avait dit ma Cappie, en critiquant les autres, j'exècre mon moi. Je projette le mal que je n'ai pas le courage de me faire. C'est dur à lire. Incroyable. Incompatible avec ce que je fais miroiter. Mais c'est moi. Celle qui vit en moi, que je veux tuer. Mais qui grandit de jour en jour.

    J'aime et je deteste les gens. Plus envie d'avoir à expliquer les choses méprisables que j'exprime. Je ne suis qu'une pensée incohérente. Qui s'encre de chacun. A croire que j'aime mon malheur. J'aime m'abandonner à cette douce insouciance et me dire que rien n'ira jamais mieux. Car au moins là, je n'ai plus à espérer.

    Bien souvent, on ne comprend pas pourquoi tant de mots noirs. Pourquoi tant de déceptions. Pourquoi tant de méfiance. 3 ans m'ont appris à découvrir qui j'étais. En bien comme en mal. Je ne me cache plus. Je ne peux plus.

    " Ma vie n'était qu'un rêve, l'amertume s'amoncèle, je prie d'être irréelle... ". Résume tout.

    Merci à tous.

    Douce tristesse je t'aime.


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  • Je sais pas ce qu'il m'arrive... Mais je sais que j'ai mal. Je ne sais pas à quoi c'est dû ... Mais je sais que je vais mal. Je le cache... Mais de plus en plus mal. Mal. C'est le seul mot qui revient en ce moment... Pourquoi ? Parce que je démarre au quart de tour pour rien. Parce que j'ai des coups de sang. Parce que j'ai envie de tout abandonner. De ne plus penser. Tout d'un coup, j'aurais bien envie de sortir un bon ' merde allez tous mourir '. Mais non, ca ne me ressemble pas. Du moins c'est ce qu'ils pensent...

    Je sais pas pourquoi je dis tout ça. Pourquoi ca va pas dans ma tête... Pourquoi je ne parviens pas à sortir de cette spirale de malheur. D'éternel désespoir qui me pousse à haïr et à ruminer. A broyer du noir. Malheureusement, le bonheur ne m'est plus reservé... Ou alors je suis responsable de mon propre malheur ? Ca doit sûrement être ça...

    Seule. J'ai le regard noir. Le geste froid. Je suis silencieuse. J'exècre le bonheur d'autrui. Je suis jalouse. Je critique ce que j'étais avant. J'exècre et méprise mon propre passé. Je me mens à moi même. Je m'illusionne.

    Jamais je n'en ressortirai. Je le sais... Jusqu'au jour où...



    Just wanna die sometimes. Let me bleed and cry my pain alone... Just do it for me. I don't need your compassion. Neither this nor your pity. So don't try to ease my pain... Pitiful humans.

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