• Ca vient du coeur.

    Je pense qu'il faut passer par l'extrême desespoir pour pouvoir un jour redevenir heureux. Ou l'être tout simplement. Connaître la souffrance. Qu'il faut avoir senti cette douleur pour pouvoir " rebondir " à nouveau...

    Et au fond jme dis que ca peut pas être pire. Que ca peut plus être pire. Je pleure pour tout et rien. Parce que mon coeur me mène la ou je ne veux pas m'approcher. Parce que mes sentiments contredisent ma pensée. Parce que je suis une éponge à sentiments. Parce que je n'arrive plus exactement à bien exprimer les choses.

    Et j'ai pensé a lui... Trop pensé à lui. Mais il ne le sait pas. Il ne sait pas que je parle de lui... Et il ne le saura surement jamais.

    Quand je sors, les choses m'émeuvent, je me sens vivre. Mais quand je me retrouve seule, les choses deviennent fades... Je ne reste éveillée que pour ne pas faire face à des rêves incessants. Récurrents.

    Je fuis les gens. J'ai peur d'éprouver des sentiments doux envers les gens... Je suis celle que j'ai voulu être. Mais je ne me reconnais plus. Personne ne me reconnaît dans mes écrits sombres. Pourtant c'est moi. Celle qui se soucie de tout. Qui est sensible à tout et n'importe quoi. Celle que vous devriez mépriser. Celle qui ne pense qu'à elle. Qui met un masque quand elle veut avoir ce qu'elle veut. Qui ne regrette qu'à moitié ses mauvais actes et paroles. Oui je m'automéprise.

    Des fois, jme dis que ca en vaut peut être la peine. D'autres fois, non. Les idées sombres m'inondent, m'aspirent, m'envahissent. Et laissent des séquelles appelées pessimisme. Gros pessimisme qui m'empêche d'aimer ce que je fais. Ce que je dis parfois. Ca fait mal. Une simple contrariété peut me déclencher une tristesse monstre. Comme l'effet papillon.

    Je n'attends plus rien, de personne. Comme l'avait dit ma Cappie, en critiquant les autres, j'exècre mon moi. Je projette le mal que je n'ai pas le courage de me faire. C'est dur à lire. Incroyable. Incompatible avec ce que je fais miroiter. Mais c'est moi. Celle qui vit en moi, que je veux tuer. Mais qui grandit de jour en jour.

    J'aime et je deteste les gens. Plus envie d'avoir à expliquer les choses méprisables que j'exprime. Je ne suis qu'une pensée incohérente. Qui s'encre de chacun. A croire que j'aime mon malheur. J'aime m'abandonner à cette douce insouciance et me dire que rien n'ira jamais mieux. Car au moins là, je n'ai plus à espérer.

    Bien souvent, on ne comprend pas pourquoi tant de mots noirs. Pourquoi tant de déceptions. Pourquoi tant de méfiance. 3 ans m'ont appris à découvrir qui j'étais. En bien comme en mal. Je ne me cache plus. Je ne peux plus.

    " Ma vie n'était qu'un rêve, l'amertume s'amoncèle, je prie d'être irréelle... ". Résume tout.

    Merci à tous.

    Douce tristesse je t'aime.


  • Commentaires

    1
    Capie
    Samedi 22 Juillet 2006 à 16:19
    Euh
    J'comprend, j'comprend même tout, la totalité de ce que tu énnonce, j'le comprend, j'le ressens. Juste ça à dire, j'vois pas l'interêt de te démontrer que tu as raison en tou point.
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