• Eh oui, tu prends toujours ce même bus pour aller à la fac. Toujours ce bus où les chauffeurs n'ont pas compris que la clim ne se met pas en hiver. Et évidemment, quand tu sors, comme si tu n'étais pas assez sur les nerfs, les portes se ferment sur toi. C'est moche, hein ? Comment ça, ouais? Tu t'es déjà mangé une porte de bus? Comment ça, lâche ta porte de bus Mimi ? - -_-"... ( eh oui cet interlocuteur invisible au regard condescendant est toujours là ... )

    A peine sortie de ce bus infernal, tu te diriges vers cette porte dont tu sais qu'elle te ménera plus rapidement à ta salle, et comme une moule, tu attends que quelqu'un l'ouvre de l'autre côté ( oui car cette porte ne s'ouvre que d'un côté )... Et à ce moment, tu croises une connaissance que tu n'as pas revue depuis des lustres. Et à ce moment là, ( ralenti comme dans les films ) quelqu'un ouvre la porte... Et toi, t'as beau te retourner et faire " Naaaaaaaan " au ralenti comme dans les films, bah la porte elle se ferme sans ton avis. Bah de toute façon, on dirait que la porte va se dire " Ah ouais bon ok, je reste ouverte mais c'est juste pour toi hein ^^ ". Bah nan. La porte, CETTE porte, elle s'en fout que tu rentres ou pas.

    Passé, cet épisode de la porte maudite, tu te retrouves dans cet endroit dirigé par un être supérieur aux autres, qui émet des paroles savantes et qui peut même te demander de répondre à ces paroles savantes par des paroles que tu auras toi même apprises. - On appelle ça les cours, Mimi... -_-" ( il fait pas trop chier ce -_-" à me corriger tout le temps ? ) Mais toi comme étudiante modèle toujours fidèle à toi même, tu écoutes ce que le savant te dit. Quand bien sûr, tu n'es pas submergée de questions existentielles. Du genre, " Qu'est ce que la sociologie de Weber ? Pourquoi est-elle compréhensive ? Et pourquoi tu me mates toi ? ".

    Et quand vient l'heure du déjeuner, étrangement ces sandwichs ne te semblent plus si délicieux. T'en viens même à te demander pourquoi dans ton jambon-beurre, tu retrouves des miettes de thon. Et des dés de maïs. Evidemment, l'expression sceptique qui s'affiche sur ton visage fait miroiter ton mécontentement : ton regard est tellement condescendant que tes sourcils pourraient presque atteindre tes cheveux. Et tu es quand même contente, parce que tu as réussi à voler cette merveilleuse denrhée qui regorge d'énergie et riche en potassium. De l'eau en somme ( -_-' <= il arrive même à sa cacher dans les parenthèses ce connaud. ) Le souci étant que... Approchant ton orifice buccal, tu te rends compte qu'une horrible odeur était présente. Et pourtant, tu n'avais pas mangé de flageolets. ( je précise que ceci a été rajouté pour les biens de la production... c'pas vrai hein ^^ HEIN ^^ ) Et tu lances un regard inquiété vers ta bouteille. Rahhh les saligauds. Ils avaient gardé la bouteille depuis l'avènement de Charlemagne et attendait qu'une pigeonne, comme toi comme... comme toi vienne la voler. Tu t'es bien faite eue. C'était à peine si les tétards ne nageaient pas dans ta bouteille. Et encore, ils ne nageraient pas longtemps avec une pareille odeur. Et bien sûr quand se manifeste ce genre d'odeur, il faut obligatoirement que tu sois suuuuper entourée. Histoire de bien foutre en l'air ta réputation. Du genre " Putain t'as vu la nouvelle... Son eau elle sent le moisi jusqu'ici, alors que j'étais aux toilettes au moment où elle buvait " ... Mimi répond : " Oh, vous croyez que... OH OH ! " Les gens sont morts durant la réponse de Mimi.

    Le processus continue...


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  • Comme au CP, comme en 6ème, comme en 2nde, au départ on est toujours fascinés par ce qui nous entoure. Bon, quand même pas du genre gens venus d'une civilisation lointaine " - Ouaaahh un instrument par lequel s'écoule de l'eau... Et quand on manipule cette poignée dans le sens de l'aiguille d'une montre, l'eau s'écoule sans s'arrêter ! - Oui, un robinet Mimi... -_-' ", mais plutôt le genre " - Oh la soirée Erasmus ! * bave * Oh la soirée des étudiants russes ! Oh la soirée des amicalistes de Respecte-la-bière-la-bière-ne-te-le-rendra-pas ... - ...-_-' " ( oui comme vous l'avez remarqué mon interlocuteur a toujours cette même expression faciale qui marque son desespoir devant tant d'idioties... ) Et en général, au début de l'année, tu aimes tout le monde... Oui même le vieux concierge qui n'a qu'une seule dent, et qui te marmonne quelque chose que tu ne comprends pas, tous les matins. Même les profs te semblent agréables, une lumière s'émane de leur corps, ils ont une voix angélique et tu les écoutes religieusement. Evidemment ce que tu n'as pas précisé, c'est que quand tu ressens toutes ces choses, tu as bien bu et que tu souris bêtement depuis le début du cours. Et qu'étrangement, un large trou démographique s'installe autour de toi.
    Eh oui, c'bien d'être une étudiante niaise au début... Tu t'intéresses à tout, même que tu vas aux conférences qui ne te concernent pas : " - Que dirais-tu d'aller voir la conférence sur la reproduction des chacals en Siberie ? - ... -_-' ( Toujours égal à lui même, l'interlocuteur se refuse à montrer un intérêt quelconque à Mimi ... ) Au niveau scolaire, au début du cours, tu te mets tout devant car évidemment tu ne veux pas en louper une miette ... Même si tu sais que ce cours ne te servira jamais à rien, que ton avenir est incertain, que le prof lance des projectiles à une vitesse défiant toute Fiat qui se respecte, bah t'y vas quand même. Et évidemment, comme tout étudiant modèle, tout-frais-sorti-du-bac, comme c'est écrit dans les 11 commandements de la FAC ' Pour ne pas être enfermé(e) dans la spirale du séchage, tous les cours tu suivras '.
    Ahhh et la cafétéria... Qui n'a jamais rêvé de sortir au moins une fois dans sa vie comme dans " Hélène et les garçons ", " Nan mais là jvais à la cafet' "... Vous aurez noté cette essentielle référence culturelle. Au début, tes sandwichs ont la saveur d'une chose sans égal, le Graal culinaire (oui oui je vous vois venir avec vos " taggle avec tes vieilles expressions ") ...
    Mais nous ne sommes qu'au début du processus...


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    Elles dérangent. Elles le savent. Mais peu importe. Le cynisme avait déjà empoisonné l'ambiance mielleuse de l'assemblée. Rongé le sol poussiéreux.

    " La diplomatie... De la diplomatie. Pourquoi ce mot brûle-t-il votre âme à ce point ? ", lance l'un des doyens de la communauté.

    " De la diplomatie ? Laissez-moi rire en silence. Hypocrisie mal placée me conviendrait plus. Oui car au juste vous êtes bienséants par peur de réactions malsaines. Ou pour soulager votre conscience... Peu importe. ", lança impassiblement Melo'.

    " Gardez votre soit disant politesse pour ceux qui le méritent vraiment. ", rajouta Namoga.

    Froides. Elles sont décrites comme froides par la communauté. Ou décrites comme se donnant un genre. Une image. Comme une image en eaux troubles, qui se meut aux doux mouvements du vent. Tantôt passionnées, tantôt distantes.
    Bien qu'ayant beaucoup d'affection pour Namoga, Melo' quitte l'assemblée d'un pas nonchalant. Ses pieds foulent à peine le sol... Ils pourraient être écorchés par les plaies que le temps a laissé sur ce sol, mais Melo' s'en soucie peu. Melo' enlève ce masque qui a laissé tant d'amertume dans son coeur. *
    Le spectacle est terminé pour moi... Du moins ce soir... * Elle ôte délicatement son accoutrement. Comme si elle mettait son coeur à nu à nouveau.

    Retour à la réalité. Tellement brutal que Melo' se croit double. Se voit autrement. *
    Qui es-tu vraiment ? Vas-tu jouer à ce jeu d'identité longtemps ? * Et pourtant elle n'était plus au théâtre. Elle ne portait plus de masque. Mais elle se sentait étrangère à elle même. Melo' aime le contact des gens. Melo' n'aime pas le contact de la société. Melo' passait de l'euphorie à la mélancolie en un temps record.
    Et les souvenirs se bousculent dans sa tête... *
    Pourquoi le Grand s'acharne-t-il sur mon sort ? Bon ok, une fois j'avais rigolé à cause de la voix supra héliumée d'un prêtre. Mais c'est pas pour ça qu'il doit me jeter dans l'opprobre, le malheur et la déchéance... * Davko... Toujours Davko... Encore Davko... Comment tout avait basculé ce beau jour de mai. Comment Melo' essayait de se montrer souriante, heureuse alors que la réalité était toute autre. Alors que son coeur saignait, lorsque sa voix prononcait Son nom. *Melo' ne cède pas... Pas cette fois-ci. La colère de ta mère, la volonté de tes amies de te sortir de là, l'affection de Davko... Ne détruis pas tout ça par ce poison. Il te rongera le coeur. *
    Mais Melo' était déjà à mi-chemin... Elle ne pouvait plus reculer. Se montrer lâche devant La tentation.


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  • Je t'aime. :) Ca fait tellement longtemps qu'on se connaît, qu'on se cherche... Que je n'en trouve plus mes mots. Je t'aime tellement. Tellement que tu es en permanence dans ma tête.

    Oui je sais, ce sont des phrases " bateaux " mais... c'est l'amour. ^^

    Tu rends ma vie rose bonbon et rien que pour ça... un gros je t'aime mon amour.


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  • Jme sens prise au piège. Les cours. Les inscriptions. La peur de l'échec. Je doute de moi même. Et des autres. Et je suis malheureuse ainsi. Car je n'arrive plus à faire confiance. Parce que toutes les nuits, mon coeur bat à toute vitesse sans que je ne sache pourquoi.

    Besoin d'isolement.


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