J'ai tout dit hier soir. Tout ce que j'avais sur le coeur. Jme sens soulagée car je n'ai plus rien à dire mais pas tant que ça. Envie de m'isoler. D'éviter la trop sociabilité. Parce qu'au fond ça ne m'aura apporté que des ennuis, des sanglots pour que ca finisse toujours de le même façon : mal. Donc oui, je n'ai plus rien à dire. A personne. Je suis vindicative. Mais j'en ai plus rien à faire. Et je ne veux pas qu'on pleure sur mon sort, ni même qu'on essaye de comprendre pourquoi j'agis de la sorte. Ca ne sert à rien.

Et toi qui t'es fait larguer y a une semaine et qui me dit qu'au final je ne fais que chialer... Tu sais quoi ? Jt'emmerde. Que tu me trouves jolie, soit. Que tu veuilles mon adresse MSN, à la limite. Mais venir me faire des sermons à la mord moi le noeud parce que j'ai envie de vivre ma vie librement, là... Même pas la peine mon petit. Vouloir tenter de me raisonner sur ce point là, est un terrain glissant mon chou. Alors à l'avenir, tu enleveras ta main de ton pantalon et tu remmetras ta virilité en question, avant de venir m'assaillir d'insanités pareilles.

C'était mon coup de gueule d'aujourd'hui.

Puis merde en fait. Ca fait un moment mais là merde. J'en ai marre. Le silence est d'or et moi je ne comprends pas. Pourquoi ? Jfais tant chier le monde ? Jme sens presque vide. Avide de sentiments. Oui j'ai beaucoup de facilités à me détacher des gens, à oublier des situations, à faire en sorte de tout maitriser. J'ai envie de vomir tous ces mots. Ou tous ces maux. J'ai pas à me plaindre, je sais, mais jle fais quand même et je vous embête bien gentiment et vous envoie chier courtoisement chez notre cher Napoléon.

Même plus envie d'y réflechir. Je subis des doubles sentiments... Aussitôt euphorique, je me replonge dans ma nostalgie. J'attache trop d'importance aux mots je crois. Ca va me retomber sur la gueule un de ces quatres. Des fois j'ai vraiment envie de me casser. De me barrer et de jouer ma pseudo-rebelle à deux balles. Oui, Emilie n'en a rien à foutre de l'avis que vous pouvez avoir sur elle. Du moins des fois. Oh et puis au fond pourquoi continuer à écrire ce soir ... Ca mgave.

Autant dire qu'on a eu du bol, c'est le cas de le dire... Rahhh comme j'ai paniqué quand elle a ouvert cette foutue enveloppe. J'ai été immédiatement soulagée quand elle a dit ' Ovide et La Bruyère '... Ceux que j'avais le plus révisé en plus. Rah jme sens bien là... ^^ Bon je révise l'HG bien que ca me fasse réellement braire... Je déteste cette matière. Ca me fait CHIER ! GNIIII ><.

Et tout commence à s'arranger. :) Je recommence à voir les couleurs du printemps.

Fiouuuuuuu... Ne me parlez plus jamais de philo après ce jour. J'ai passé 15 minutes à cogiter intensivement + 10 minutes à regarder le plafond et à observer les autres et voir combien de pages ils avaient écrit. J'ai choisi le sujet qui me semblait le plus ' abordable ' : Cela a-t-il un sens de vouloir échapper au temps ? Raaaaaah ! Mais c'est fini la philo, les prises de tête, les pensées internes inutiles...

Bon, il me reste quand même encore des épreuves. Encore des heures à réflechir. Pis fuck quoi. J'emmerde Napoléon. ><