• J'ai mis tout plein de couleurs ... Ca fait peur hein ?

     

     

    De tfaçon je marde le monde... Et le monde me le rend bien. ^^ 


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  • Ce soir, j'ai besoin d'écrire. Non pas que je vais mal. J'ai déjà connu pire. Mais je suis de plus en plus blasée. Les
    envies se font rares. Je me referme. Et le pire dans tout ça, c'est qu'en me refermant, j'arrive a trouver en moi même, ce que je trouve dans les autres. Je pourrais me priver de parole. Mais je ne le fais pas. Car cela ne ferait qu'exacerber ma folie. Mon excentricité.
    De peur d'éprouver de l'affection pour les gens, je les déteste et fait tout pour que la réciproque se produise. Seules quelques personnes échappent à la règle. Car je ne peux pas les détester. Ils ont trop fait pour moi pour que ca se produise.
    Je voulais aussi vous faire part de mon point de vue sur l'hypocrisie. On en discutait avec Kitty, et Morri, un jour. Mais au fond qu'est-ce ? Une pseudo-gentillesse déguisée. Tout dépend alors de la situation.
    Je ne suis pas la même avec tous. Je suis méchante sur les forums. Tout ce qu'il y a de plus execrable. Je n'éprouve aucun remords en faisant le mal. C'est atroce de dire ça. Mais je ne peux pas m'en empêcher. C'est plus fort que moi.
    Et lorsque je subis un affront, ou une saute d'humeur, je bloque. Je commence à ruminer, je deviens froide, je m'éloigne. Et j'ai du mal à faire le premier pas ensuite. Passons.
    L'hypocrisie pour moi, c'est une forme de politiquement correct qui ne repose sur rien, a part une vicieuse et fallacieuse gentillesse. Le mot hypocrisie vient du grec " hypokrisis ", qui signifie acteur, plus précisement " mettre un masque ". Je suis gentille, compréhensive avec mes amies, mais plutot secrète sur mes pensées noires. Je suis vile, détestable ( oui car à ce qu'il paraît j'aime bien me " donner une image " ) avec les gens quand j'écris, sur les forums en particulier. Cela fait-il pour autant de moi quelqu'un d'hypocrite ? Peut être. Si c'est mettre un masque pour dissimuler ses plaies, alors appelez moi Hypocrite.
    De toute façon, on ne peut jamais connaître une personne totalement. Ne pas avoir de secrets. Je suis secrète à l'oral, mais expose ma vie au grand jour par l'écrit.

    Etrange, nan ?

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  • Comment expliquer rationnellement que la solitude dépressive m'apaise ? Que lorsque je suis en colère, j'éprouve un certain plaisir à l'être ? Que j'aime la souffrance que me provoque son absence ? Personne n'est à même de le savoir. Comme si j'avais perdu mon identité. Je suis tourmentée, sans cesse angoissée. Toujours cette peur du lendemain. De ce qui pourrait arriver. De ce qu'on pourrait me dire. Et ce silence qui me fait peur. Qui veut tout et rien dire... Aucun mot n'est prononcé, que déjà tout est compréhensible.

    Je voudrais tout connaître. Sans cesse envie d'en savoir plus. D'enrichir ma culture. Envie de voyager. Pour compenser mon manque d'identité personnelle...

    Je suis Mimi pour lui. Je suis Mimi pour elles. Je suis Callie pour eux. Mais j'ai toujours cette peur de me dévoiler complètement... Et puis aussi, pour se dévoiler totalement, il faudrait se connaître entièrement. Ce qui est humainement impossible.

    Mais je connais aussi des jours heureux. Tellement épanouie, que j'ai envie de figer l'instant à jamais. Malheureusement, je n'en profite jamais totalement parce que je ne peux m'empêcher de penser à demain... Je ne suis pas encore une fille " Carpe Diem ". Je me pose beaucoup de questions. Trop de questions... Auxquelles je tente de répondre en lisant des bribes intellectuelles... Mais qui au fond, me poussent à me poser encore plus de questions. Serais-je devenue mature si je n'avais pas eu ces sombres périodes ? Je ne pense pas.

    Si c'est le prix à payer, alors devenons adultes une fois pour toutes...

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  • Après une discussion sérieuse avec ma chi ( ^^ ui ui ), je me suis mise à réflechir au net et à ses impacts.

    Vous allez sûrement trouver cette reflexion étrange car un peu paradoxale. En effet comment peut-on se sentir blessé par quelqu'un que nous ne connaissons qu'à travers une fenêtre MSN ? Oui, une personne que nous ne voyons pas, que nous ne connaissons au final pas totalement car elle laisse entrevoir ce qu'elle veut bien montrer.

    Eh bien, si, c'est possible. Il est possible que certains mots attendrissent, comme d'autres peuvent blesser moralement. Même si ce ne sont que des mots. Des mots dans une fenêtre, qui peuvent avoir un impact plus important que vous ne le pensez. Personnellement, la principale source de mes remises en question, déprimes et autres états d'âme venaient de mes relations-internet. Sans lui, je n'aurais pas changé, pas autant mûri. Mais je ne serais aussi, pas devenue aussi sombre...

    Petite reflexion sur ma vie.

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  • Je pense qu'il faut passer par l'extrême desespoir pour pouvoir un jour redevenir heureux. Ou l'être tout simplement. Connaître la souffrance. Qu'il faut avoir senti cette douleur pour pouvoir " rebondir " à nouveau...

    Et au fond jme dis que ca peut pas être pire. Que ca peut plus être pire. Je pleure pour tout et rien. Parce que mon coeur me mène la ou je ne veux pas m'approcher. Parce que mes sentiments contredisent ma pensée. Parce que je suis une éponge à sentiments. Parce que je n'arrive plus exactement à bien exprimer les choses.

    Et j'ai pensé a lui... Trop pensé à lui. Mais il ne le sait pas. Il ne sait pas que je parle de lui... Et il ne le saura surement jamais.

    Quand je sors, les choses m'émeuvent, je me sens vivre. Mais quand je me retrouve seule, les choses deviennent fades... Je ne reste éveillée que pour ne pas faire face à des rêves incessants. Récurrents.

    Je fuis les gens. J'ai peur d'éprouver des sentiments doux envers les gens... Je suis celle que j'ai voulu être. Mais je ne me reconnais plus. Personne ne me reconnaît dans mes écrits sombres. Pourtant c'est moi. Celle qui se soucie de tout. Qui est sensible à tout et n'importe quoi. Celle que vous devriez mépriser. Celle qui ne pense qu'à elle. Qui met un masque quand elle veut avoir ce qu'elle veut. Qui ne regrette qu'à moitié ses mauvais actes et paroles. Oui je m'automéprise.

    Des fois, jme dis que ca en vaut peut être la peine. D'autres fois, non. Les idées sombres m'inondent, m'aspirent, m'envahissent. Et laissent des séquelles appelées pessimisme. Gros pessimisme qui m'empêche d'aimer ce que je fais. Ce que je dis parfois. Ca fait mal. Une simple contrariété peut me déclencher une tristesse monstre. Comme l'effet papillon.

    Je n'attends plus rien, de personne. Comme l'avait dit ma Cappie, en critiquant les autres, j'exècre mon moi. Je projette le mal que je n'ai pas le courage de me faire. C'est dur à lire. Incroyable. Incompatible avec ce que je fais miroiter. Mais c'est moi. Celle qui vit en moi, que je veux tuer. Mais qui grandit de jour en jour.

    J'aime et je deteste les gens. Plus envie d'avoir à expliquer les choses méprisables que j'exprime. Je ne suis qu'une pensée incohérente. Qui s'encre de chacun. A croire que j'aime mon malheur. J'aime m'abandonner à cette douce insouciance et me dire que rien n'ira jamais mieux. Car au moins là, je n'ai plus à espérer.

    Bien souvent, on ne comprend pas pourquoi tant de mots noirs. Pourquoi tant de déceptions. Pourquoi tant de méfiance. 3 ans m'ont appris à découvrir qui j'étais. En bien comme en mal. Je ne me cache plus. Je ne peux plus.

    " Ma vie n'était qu'un rêve, l'amertume s'amoncèle, je prie d'être irréelle... ". Résume tout.

    Merci à tous.

    Douce tristesse je t'aime.


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