• Arrête de chialer, merde.

    Et voilà, ça recommence.

    A force de cacher, tu exposes. A force de retenir, tu exploses. A force de faire semblant, on le remarque... J'aimerais bien me contenter de ce que j'ai. J'aimerais bien vous dire à quel point je vous aime. J'aimerais bien arrêter d'être aveuglée par mes larmes. J'aimerais bien te dire à quel point je t'aime. Je pleure. Je pleure de ne pas savoir pourquoi... Pourquoi je peux plus. Pourquoi j'ai besoin de solitude... Pourquoi je préfère qu'on me laisse me morfondre. Sans aucune aide. Pourquoi je fais exprès de me faire du mal. Psychologiquement.

    Peut être qu'un jour, tu comprendras... Peut être qu'un jour, tu te rendras compte de toute la haine que j'éprouve envers toi. Peut être qu'un jour tu verras à quel point je t'aimais. A quel point je pleure pour toi. A quel point j'ai mal de te détester. A quel point j'ai mal de vous avoir fait du mal. Tu comprendras que si j'ai envie de m'endormir pour toujours, c'est pour arrêter de vous faire tous souffrir. Je sais que tu ne m'aimes pas. Et je ne veux plus que tu t'intéresses à moi. Je ne veux plus que tu feignes la gentillesse alors que ton coeur n'est que froideur lorsque tu me parles. Je ne veux plus t'entendre me parler. Je ne veux pleurer le fait que je ne suis qu'une simple étrangère pour toi. Une chose indésirable. Je ne t'écoute même plus quand tu me parles. Ta voix est déformée par la rancune.

    Peut être qu'un jour tu te rendras compte que cette gourmette que je t'avais offerte, et que tu ne mets plus, représentait tout ce que tu représentais pour moi. Celle que je voulais être. Celle qui me chérissait. Qui me caressait tendrement la tête. Qui était fière de moi.

    Désolée, Maman.

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